Historique

2006: Création de la Fondation Jeunesse de Richelieu

Tirée de la vision de M. Claude Gauthier, ing., la Fondation Jeunesse de Richelieu a vue le jour en 2006. L’objectif premier était de renouveler la cour de l’école primaire de Richelieu qui était en piètre état et peu sécuritaire. M. Gauthier souhaitait bien plus que d’ajouter des modules de jeux et de la pelouse. Sa vision était de construire un bâtiment unique en son genre. Un bâtiment pensé selon les énergies renouvelables avec une éolienne, des panneaux solaires, une serre et un système de géothermie.

Constatant la réponse favorable du milieu face au projet, il a créé un comité diversifié composé de 27 personnes (parents, enseignants, commerçants et conseillés municipaux). Tous ont accueilli l’idée chaleureusement et étaient fins prêts à se dévouer au projet. Monsieur Gauthier a présenté l’idée au conseil municipal de la Ville de Richelieu et à la Caisse Desjardins Richelieu – St-Mathias. Toutefois, afin de d’établir des ententes de partenariat, il fallait créer une fondation capable d’émettre des reçus de dons.

N’arrêtant devant rien, monsieur Gauthier et son équipe créa la Fondation Jeunesse de Richelieu dédiée à supporter le projet éducatif de l’école de Richelieu. Elle devient la première fondation au niveau primaire à faire partie de la Commission Scolaire Des Hautes-Rivières (CSDHR).

Partenaires

La fondation se fait rapidement connaître de la population et des entreprises de Richelieu. Déjà, elle compte une centaine de bénévoles et 28 partenaires locaux prêts à s’investir financièrement. La plus remarquable association est une entente tripartie entre la fondation, la CSDHR et la Ville de Richelieu permettant à la fondation d’ériger le bâtiment sur le territoire de la CSDHR et à la ville d’assumer son entretien.

C’est avec 35 000$ en poche reçus de la Ville de Richelieu et de la Caisse Desjardins Richelieu – St-Mathias, que monsieur Hubert Chamberland, architecte et urbaniste de renom, se joint à l’équipe et accepte de dessiner les plans du Centre d’interprétation des énergies renouvelables (CIER). À cette époque, il s’agissait d’un projet d’au plus 150 000$.

Au fil du temps, les associations sont de plus en plus nombreuses puisque l’augmentation de la visibilité du CIER amène des gens, entreprises ou organismes à contacter la fondation afin de proposer leurs services.

Plusieurs autres partenaires se sont greffés au projet dont des personnalités reconnues du monde scientifique et environnemental qui ont acceptés de s’associer aux différentes composantes du CIER.

• L’astronaute canadien Steve Maclean pour les panneaux solaires
• L’environnementaliste Dr. David Suzuki à la géothermie
• L’explorateur Bernard Voyer à la turbine éolienne
• Laure Waridel au toit végétal
• Jean Lemire au puits artésien

2007: La construction du CIER

En novembre 2007, la pelleté de terre officielle a lancé l’amorce des travaux de construction. Avec 76 000$ en banque, la fondation mettait en œuvre l’un des chantiers les plus innovateurs du Québec. Qu’il s’agisse des matériaux, du matériel ou de la main-d’œuvre, toute personne ou entreprise impliquée a fait son effort en offrant des éléments ou du temps d’homme totalement gratuitement ou encore une généreuse participation.

Treize mois plus tard, soit en décembre 2008, ayant relevé toutes les embûches liés à cette construction unique et les délais occasionnés par les offres de travail bénévoles, le bâtiment est complètement terminé. Aujourd’hui, ce qui devait représenter une valeur de 150 000$ est évalué à plus de trois-quarts de millions de dollars. La fondation a amassé plus d’un demi-million de dollars au cours des 3 dernières années. De décembre 2008 à mai 2009, plusieurs bénévoles ont travaillés d’arrache-pied à l’aménagement du CIER et de la serre. Le tout a été fin prêt pour l’inauguration en mai 2009.

Depuis, la Fondation Jeunesse de Richelieu et le Centre d’interprétation des énergies renouvelables ne cessent de réaliser des activités et des projets pour servir nos jeunes citoyens de demain.